Législatives et locales 2025 : la coalition et un indépendant recadrent le PDG dans le 1er arrondissement de Ntoum

Par Edouard Boulot

Le climat politique reste tendu à la suite des élections législatives et locales du 27 septembre 2025. Dans le premier arrondissement de Ntoum, une réaction ferme est venue de la coalition réunissant l’Union Nationale (UN), l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), l’Union pour la République (UPR), ainsi que l’indépendant Pierre J. Nsala Ondong. Ensemble, ils ont tenu à répondre aux propos récemment tenus par le Parti Démocratique Gabonais (PDG), qualifiés de « mensongers » et « dépassés ».

Dans une déclaration commune, les trois partis et leur allié indépendant ont dénoncé les affirmations du PDG, selon lesquelles ce dernier serait la principale force politique du premier arrondissement. Pour eux, une telle déclaration relève de la manipulation : « Ntoum n’est pas la propriété du PDG ni de ses familles politiques. C’est un territoire gabonais à part entière, où chaque citoyen doit pouvoir s’exprimer librement dans les urnes », ont-ils martelé.S’appuyant sur le déroulement du scrutin, les membres de la coalition affirment que les électeurs ont assisté à « des irrégularités flagrantes » le 27 septembre, assimilées à « une tricherie visible de tous ». Ils estiment que le discours du PDG reflète des pratiques « d’un autre âge », contraires à la volonté populaire, désormais tournée vers la transparence et le renouveau démocratique.

« La population ne veut plus de vous. Pourquoi tenter d’induire l’opinion en erreur avec des propos qui ne traduisent pas la réalité vécue ? », ont-ils lancé avec fermeté.Au-delà de la critique, la coalition appelle les institutions compétentes à garantir le respect de la vérité des urnes et à mettre fin à « cette logique d’appropriation des territoires politiques ». Selon eux, Ntoum appartient d’abord aux citoyens et non à un parti.Les leaders de l’UN, de l’UDB, de l’UPR et l’indépendant Nsala Ondong insistent : leur démarche dépasse le simple cadre électoral. « Il s’agit d’un combat citoyen, pour rétablir la vérité, rendre justice au peuple et prouver que la démocratie ne doit pas rester un mot vide de sens. »

Cette prise de position illustre une nouvelle étape dans l’escalade verbale entre le PDG et ses adversaires, alors que les contestations post-électorales s’intensifient dans plusieurs circonscriptions du pays.


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